Plaque rayée, sale, déformée ou effacée : quelles sont les sanctions si votre plaque d’immatriculation est illisible en 2025 ? On fait le point sur les risques réels et les solutions à connaître.
Les radars automatiques sont de plus en plus nombreux, de plus en plus précis… et de moins en moins tolérants. En 2025, circuler avec une plaque d’immatriculation illisible, abîmée ou modifiée peut entraîner bien plus qu’un simple avertissement. Le contrôle visuel des plaques est devenu un enjeu de sécurité et de traçabilité, et la réglementation française s’est adaptée en conséquence.
Que risque-t-on réellement ? Qu’est-ce qu’une plaque jugée “non conforme” ? Et surtout, comment éviter des ennuis pour un simple bout de plastique rayé ? Cet article fait le point complet.
La notion d’“illisibilité” peut sembler floue… mais le Code de la route, lui, ne l’est pas. Une plaque est considérée comme illisible dès lors que ses caractères ne sont pas parfaitement visibles, ou si la plaque elle-même est déformée, sale, mal fixée ou endommagée. En pratique, cela inclut plusieurs situations très courantes :
Un excès de boue, de poussière ou même de neige qui empêche la lecture des lettres et chiffres peut suffire à motiver une verbalisation. Le nettoyage régulier est donc loin d’être anodin.
Les plaques anciennes, surtout celles en aluminium, peuvent s’user avec le temps. Si une lettre ou un chiffre devient difficile à lire, cela peut être interprété comme une tentative de dissimulation.
Une plaque tordue, partiellement détachée ou tenue par du ruban adhésif n’est pas conforme. En plus du risque de chute, elle complique l’identification visuelle par les autorités ou les radars.
Une plaque décorative en vitrine ou pour événement peut être autorisée… tant qu’elle ne remplace pas la plaque officielle. Une plaque fantaisiste utilisée sur route, même temporairement, est passible de sanctions.
L’article R317-8 du Code de la route prévoit une contravention de 4e classe, soit une amende forfaitaire de 135 €, pouvant être majorée à 750 € en cas de non-paiement. Et ce, même si vous n’avez rien à vous reprocher côté conduite.
Normalement, l’infraction n’entraîne pas de retrait de points. Sauf si l’agent estime qu’il s’agit d’une tentative de fraude manifeste (dissimulation volontaire, plaque peinte, etc.), auquel cas 3 points peuvent être retirés pour usage frauduleux.
Si la plaque est absente, dissimulée ou gravement endommagée, les forces de l’ordre peuvent aller jusqu’à l’immobilisation administrative du véhicule, le temps de régulariser la situation.
Dans ces cas-là, la sanction n’est plus une simple contravention mais peut relever du délit, avec jusqu’à 7500 € d’amende et 6 points de permis en moins.
Non, même si elle tient encore. Toute déformation altérant la lecture est passible d’une contravention.
Non. Les deux plaques doivent être lisibles et conformes. L’avant est aussi contrôlée, notamment par les radars double sens.
Oui, tant que la nouvelle plaque respecte le format homologué. L’usage de rivets est obligatoire pour une pose conforme.
Une plaque d’immatriculation illisible peut sembler un détail, mais en 2025, c’est un motif de verbalisation très fréquent. Le meilleur réflexe reste donc la prévention : vérification régulière, remplacement dès le moindre doute, et surtout respect des normes officielles.
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